Code d'Urgence : le code barre qui peut sauver des vies
Publié le 26/01/2012
Quand les nouvelles technologies se mettent au service de la sécurité routière, on dit OUI ! Depuis le 15 janvier 2012, est entré en fonctionnement "Code d’Urgence". De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’un nouveau service auquel il est possible de souscrire (36 euros par an et par utilisateur), afin de
permettre aux secours d’être plus efficaces en cas d’accident de la circulation. Les usagers des scooters et des motos pourraient rapidement l'adopter.
Code d’Urgence est un
nouveau moyen pour les secours d’accéder de manière sécurisée au dossier médical (notamment aux antécédents) d’une personne accidentée, inconsciente ou choquée. Porteuse d’un code barre type 2D, les secours le scanne au moyen d’un téléphone 3G. Chaque individu souscrivant au service Code d’Urgence peut ainsi être rapidement identifié et pris en charge.
Vers plus de simplicité pour les secours
Spécifique, individuel, privé, et ne pouvant être scanné que par des professionnels habilités, ce code barre "2D" permet aux secours équipés d’accéder immédiatement au dossier médical de la personne. Un dossier médical complet rempli au préalable par le souscripteur de l’offre Code d’Urgence, validé par le
médecin traitant, et mis à jour tous les 6 mois minimum ; une relance étant effectuée par Code d’Urgence.
Les informations fournies sont protégées, la CNIL y veille, tout comme le prestataire de ce service : Santéos, filiale du groupe IT Atos Worldline spécialisée dans le domaine sensible de la santé. Cerise sur le gâteau : 10 codes sont fournis après la souscription du service. Il convient de les apposer sur son casque, son portefeuille ou encore sa montre, un téléphone portable… Bref, tout objet personnel.
Gagne temps
SAMU et SMUR pourront ainsi gagner un temps précieux et gérer plus efficacement l’urgence, alors que chaque seconde est précieuse. Si pour l’instant, seules la Sarthe et la Loire-Atlantique sont opérationnels, 10 départements sont déjà sur les rangs. A terme, la France devrait être couverte en douze mois et 50.000 personnes pourraient bénéficier de ce service. A la clé, des vies sauvées !
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Article rédigé par Philippine De Maigret